4 portraits de femmes
entrepreneures avéennes
Pourquoi mettre en lumière les femmes entrepreneures ?
L’entrepreneuriat féminin est un sujet d’une importance croissante dans le paysage économique actuel. En France, les femmes représentent environ 30% des entrepreneurs*, un chiffre qui, bien que révélateur d’une progression, souligne encore une sous-représentation par rapport à leurs homologues masculins.
Cette dynamique est particulièrement visible en Bretagne, où 36,3% des entrepreneurs sont des femmes, ce qui en fait l’une des régions les plus avancées en matière de parité entrepreneuriale.
* Source : Les Echos (article)
Chiffres Clés de l’Entrepreneuriat Féminin
Croissance de l’Entrepreneuriat Féminin : En 2024, 48% des femmes françaises expriment le désir d’entreprendre, surpassant légèrement leurs homologues masculins. Cela marque une évolution positive par rapport aux années précédentes.
Motivations et Défis : Pour 70% des femmes, créer leur propre entreprise est perçu comme une véritable opportunité de carrière. Cependant, seulement 6% envisagent sérieusement de se lancer, freinées par des obstacles tels que le syndrome de l’imposteur et les stéréotypes de genre persistants.
Elles témoignent…
Lisa Marteau – Aux Couleurs du Caméléon
Praticienne du massage thaï pour sportifs près de Vannes, je suis entrepreneuse depuis 2 ans, et ma vie oscille entre la pression et le merveilleux.
Issue d’une famille de salariés et de fonctionnaires, le monde de l’entreprise m’était totalement inconnu et semblait rempli de complexités administratives. J’ai donc eu le culot de me lancer, en inscrivant mes idées sur une page blanche et sans aide financière.
Et je ne le regrette pas, car je m’épanouis chaque jour dans cet univers. J’y développe ma créativité, mes compétences en massage, la résolution de problèmes (souvent inattendus), ainsi que ma liberté et ma confiance en moi.
Étant 100 % indépendante, j’acquiers également des compétences en gestion (du temps, des finances et des projets). J’ai la chance d’être (très) bien entourée, ce qui me permet d’avancer sereinement dans cette entreprise. Les bons partenariats et les conseils avisés sont (très) importants.
Malgré les défis, cette aventure reste pour moi une source de grande satisfaction. Je suis impatiente de continuer à faire grandir mon entreprise dans les années à venir pour partager encore plus de choses avec vous !
Lisa Marteau – Aux Couleurs du Caméléon
Praticienne du massage thaï pour sportifs près de Vannes, je suis entrepreneuse depuis 2 ans, et ma vie oscille entre la pression et le merveilleux.
Issue d’une famille de salariés et de fonctionnaires, le monde de l’entreprise m’était totalement inconnu et semblait rempli de complexités administratives. J’ai donc eu le culot de me lancer, en inscrivant mes idées sur une page blanche et sans aide financière.
Et je ne le regrette pas, car je m’épanouis chaque jour dans cet univers. J’y développe ma créativité, mes compétences en massage, la résolution de problèmes (souvent inattendus), ainsi que ma liberté et ma confiance en moi.
Étant 100 % indépendante, j’acquiers également des compétences en gestion (du temps, des finances et des projets). J’ai la chance d’être (très) bien entourée, ce qui me permet d’avancer sereinement dans cette entreprise. Les bons partenariats et les conseils avisés sont (très) importants.
Malgré les défis, cette aventure reste pour moi une source de grande satisfaction. Je suis impatiente de continuer à faire grandir mon entreprise dans les années à venir pour partager encore plus de choses avec vous !
Caroline Ruotte – Au Coeur de la Galette
Je suis crêpière et j’ai fondé mon entreprise en décembre 2022 en tant qu’autoentrepreneuse, avec l’ambition d’ouvrir mon Food Truck de crêpes et galettes, intitulé « Au Cœur de la Galette ».
Je travaille sur le marché de Saint-Avé, ainsi que sur des emplacements près des entreprises durant les pauses déjeuner, sans oublier les événements et prestations privées.
Durant une année, pendant ma seconde grossesse, je me suis entièrement consacrée à ma reconversion. J’ai suivi deux formations : l’une dédiée à l’art de la crêpe et l’autre sur les normes HACCP. J’ai également élaboré mon projet, en m’occupant des visuels, des cartes, de l’aménagement de la remorque et du covering.
J’ai entrepris des démarches pour obtenir des aides financières, mais celles-ci se sont révélées trop complexes, voire impossibles à obtenir dans mon cas. C’est alors que j’ai pu compter sur le soutien et l’aide financière de ma famille, notamment pour l’achat de ma remorque, ce qui a grandement facilité mon lancement.
Avant de débuter, je n’avais pas pleinement conscience du temps et de l’énergie nécessaires à la gestion d’un Food Truck. Une motivation solide est essentielle, tout comme une préparation rigoureuse de son business plan ; j’aurais souhaité être encore mieux préparée. Investir dans la communication via les réseaux sociaux aurait également été un atout considérable, tant elle est cruciale pour la pérennité de l’entreprise.
Julie Le Gohebel – Domaine « Little Paradise »
Je suis praticienne à médiation équine. J’exerce une activité d’aide et de soins à visée thérapeutique avec le cheval. Mon activité a démarré le 04/01/2021. J’accompagne tous les publics de 1 à 99 ans. Aussi bien les particuliers en séance individuelle que les établissements médico-sociaux en séance collective (Maison de retraite, Hôpitaux de jour, Maison d’accueil Spécialisée, Aide sociale à l’enfance, Centre Départemental de l’enfance, Sauvegarde 56)
Etant issue du milieu médico-social pour lequel j’ai travaillé pendant 10 ans, j’ai rapidement pu mettre mes compétences et connaissances de soignante auprès des établissements médico-sociaux. Ce qui n’a pas été simple pour ma part, c’est de me lancer sans avoir la certitude de pouvoir rester sur les terrains que j’occupe avec mes chevaux. Les démarches d’installation ont été longues mais judicieusement étudiées en amont. Egalement titulaire d’un BEP secrétariat et comptabilité j’ai pu créer moi-même les modèles de factures/devis et tableaux d’enregistrements comptable dont j’avais besoin.
J’ai eu beaucoup de soutien de mon conjoint avec lequel nous avons construit pour la plupart l’ensemble des infrastructures où nous recevons le public et également du soutien de mon fils lors de mon lancement. Je crois que c’est aussi ça qui m’a motivé et aidé à croire en mon projet.
Au démarrage, je n’ai pas eu le droit aux aides à la création d’entreprise hormis l’ACRE (aide à la création ou reprise d’une entreprise) qui m’a permis d’avoir une exonération de 50 % sur mes cotisations sociales pendant 1 an et l’ARCE du Pôle Emploi me permettant de percevoir en une seule fois le restant de mes allocations. Ce budget m’a permis de pouvoir investir dans l’aménagement de certaines infrastructures pour recevoir les personnes en séance.
Si c’était à refaire, j’aimerai avoir la stabilité et pérrenité du lieu et pouvoir construire tout de suite une structure couverte afin de ne pas être impactée par les intempéries. C’est un métier où l’on est à 95% dehors, alors travailler dans de bonnes conditions devraient être la priorité pour tenir sur le long terme.
Avant de me lancer, j’aurais aimé connaître les différentes possibilités de statut y compris agricole (à l’époque, méconnues).
Julie Le Gohebel – Domaine « Little Paradise »
Je suis praticienne à médiation équine. J’exerce une activité d’aide et de soins à visée thérapeutique avec le cheval. Mon activité a démarré le 04/01/2021. J’accompagne tous les publics de 1 à 99 ans. Aussi bien les particuliers en séance individuelle que les établissements médico-sociaux en séance collective (Maison de retraite, Hôpitaux de jour, Maison d’accueil Spécialisée, Aide sociale à l’enfance, Centre Départemental de l’enfance, Sauvegarde 56)
Etant issue du milieu médico-social pour lequel j’ai travaillé pendant 10 ans, j’ai rapidement pu mettre mes compétences et connaissances de soignante auprès des établissements médico-sociaux. Ce qui n’a pas été simple pour ma part, c’est de me lancer sans avoir la certitude de pouvoir rester sur les terrains que j’occupe avec mes chevaux. Les démarches d’installation ont été longues mais judicieusement étudiées en amont. Egalement titulaire d’un BEP secrétariat et comptabilité j’ai pu créer moi-même les modèles de factures/devis et tableaux d’enregistrements comptable dont j’avais besoin.
J’ai eu beaucoup de soutien de mon conjoint avec lequel nous avons construit pour la plupart l’ensemble des infrastructures où nous recevons le public et également du soutien de mon fils lors de mon lancement. Je crois que c’est aussi ça qui m’a motivé et aidé à croire en mon projet.
Au démarrage, je n’ai pas eu le droit aux aides à la création d’entreprise hormis l’ACRE (aide à la création ou reprise d’une entreprise) qui m’a permis d’avoir une exonération de 50 % sur mes cotisations sociales pendant 1 an et l’ARCE du Pôle Emploi me permettant de percevoir en une seule fois le restant de mes allocations. Ce budget m’a permis de pouvoir investir dans l’aménagement de certaines infrastructures pour recevoir les personnes en séance.
Si c’était à refaire, j’aimerai avoir la stabilité et pérrenité du lieu et pouvoir construire tout de suite une structure couverte afin de ne pas être impactée par les intempéries. C’est un métier où l’on est à 95% dehors, alors travailler dans de bonnes conditions devraient être la priorité pour tenir sur le long terme.
Avant de me lancer, j’aurais aimé connaître les différentes possibilités de statut y compris agricole (à l’époque, méconnues).
Cyndie Lacour – Fromages en balade
J’ai ouvert un bar à fromages ambulant en mai 2024. L’activité est double : proposer des planches apéritives ainsi que des plats à base de fromages, et également de la vente de fromages. Ces fromages sont à 95% fermiers. Je propose des fromages locaux et d’ailleurs.
Le projet a évolué au fur et à mesure de mes reflexions et échanges avec plusieurs personnes. Une fois le prévisionnel abouti, il a fallu me constituer un réseau de contacts pour le mettre en pratique. Cela n’a pas été forcément facile, mais en restant motivée cela a fini par « sortir de terre ». Heureusement, j’ai pu compter sur mes proches qui ont toujours cru en moi et en ce projet !
Au lancement de mon activité, j’ai obtenu une aide (PTZ : Prêt à Taux Zéro) auprès de France Active Bretagne, après la validation de mon dossier suite à une Commission de présentation.
Le conseil que je peux donner aux femmes qui souhaitent entreprendre : Faire partie d’un réseau d’entrepreneurs est très utile pour avoir des retours d’expérience et éviter certaines erreurs au démarrage.